Intro, présentation, bref, mon habituel bla-bla superflu

Bijour, bijour…

Encore une fois, voilà longtemps qu’on s’est parlé…

En fait, même pas, c’est la première fois qu’on se parle, vu qu’ici, sur mon fabuleux blogue, j’ai généralement la sale habitude de m’adresser aux anglophones, et pire, aux Américains (si vous me croyez pas et que vous avez beaucoup de temps à perdre, je vous suggère de jeter un coup d’oeil à mes niaiseries au sujet d'”American Idol”. Je sais, ça en dit pas long sur ma supériorité intellectuelle, whatever…)

Anyway, je vais temporairement arrêter d’écrire des conneries, pour vous dire que je fais de la radio.

Rien de nouveau, j’en fais on and off depuis l’âge de 15 ans. Quant à l’émission dont je vais vous causer, elle existe depuis 6 ans, et j’en fais partie depuis 5, donc là non plus, rien de particulièrement renversant.

Sauf que durant les 5 dernières années, je suis devenue une “internet geek” autodidacte. Le processus (à ce jour inachevé) fut lent, souvent frustrant, parfois gratifiant (trop rarement, toutefois), généralement abrutissant, mais j’ai quand même appris 2-3 trucs; et dans la foulée, j’ai aussi développé une dépendance pour les codes HTML.

Par exemple, il y a quelques années, j’ai appris comment couper des mp3s en morceaux.

Mais pour quoi faire, vous demandez-vous? Eh bien pendant longtemps, je me suis posé la même question, et vous trouverez la réponse juste ici bas, sous forme de produit fini.

Je disais donc, je fais de la radio. J’en fais à CIBL, Radio-Montréal, anciennement la Radio Libre, (slogan que je trouvais personnellement beaucoup plus cool que “Radio-Montréal”, mais bon, c’est pas ma station de radio, donc, Rachel, ta gueule.)

CIBL est une radio communautaire francophone, sans laquelle les musiciens de la scène locale ne seraient possiblement pas musiciens, mais vendeurs de souliers ou employés chez Wal-Marde.

Tout ça pour dire que les radios locales sont vitales pour les artistes émergents, ou même ceux plus établis (il faut se rappeler qu’on est juste 7 millions au Québec; enlève les Anglais, les immigrants, les gens qui aiment pas la musique, et ceux qui aiment juste celle de Céline Dion, en bout de ligne, il te reste pas un bassin de population énorme pour acheter tes CDs ou aller voir tes shows.)

D’où l’importance de ces radios communautaires, universitaires, et financièrement défavorisées. Non seulement elles offrent aux musiciens locaux une plateforme de diffusion, mais elles permettent aussi au public de découvrir ces trésors cachés, recelés dans les garages de banlieue, les chambres à coucher, et les locaux de répétition de la brasserie Molson sur Notre-Dame.

L’émission que j’anime à CIBL est un magazine culturel estival (signifiant qu’il nous reste 4 shows, signifiant qu’il vous reste 4 chances de l’écouter) qui s’appelle Kaléidoscope, et qui est diffusé en direct les mardis de 18 à 19h, et ce, jusqu’au 2 septembre. (Et si j’arrive à convaincre le reste de mon équipe de continuer à faire de la radio en hiver, et le directeur de la programmation de CIBL à nous donner une plage horaire, peut-être sera-t-on de retour à l’antenne avant juin 2009, qui sait…)

Mais si toutefois, vous avez le grand malheur de rater notre chef-d’oeuvre radiophonique, vous n’aurez néammoins pas tout perdu; en effet, aujourd’hui, j’ai appris à quoi savoir comment couper des mp3s en morceaux pouvait bien servir: à poster les entrevues que j’ai faites à CIBL sur mon blogue.

Pour l’instant, j’ai juste appris comment les diffuser en “streaming”. Bientôt (j’espère) je trouverai une façon de vous permettre de les télécharger.

Bon, je pense que je vous ai fait perdre assez de temps comme ça pour aujourd’hui, alors bonne écoute!

Et en passant, pour la pub, je fais héberger mes fichiers sur Fileden.com. C’est gratis, simple, et jusqu’à date (c’est-à-dire 15h cet après-midi), j’ai pas eu d’emmerdes. Mais je vous tiens au courant si j’en ai.